Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou EHPAD sont touchés par la réforme tarifaire. Cette réforme est susceptible de provoquer certaines inquiétudes aussi bien au sein du personnel que pour les résidents de ces établissements.
Ce sont les tarifs soins ainsi que les tarifs dépendance qui feront l’objet d’une révision. On parle de convergence des forfaits pour ces deux branches.
Pour rappel, cette tarification doit respecter les dispositions énoncées dans la convention tripartite obligatoirement signée avec les organes de l’État.
La convention tripartite met en avant l’uniformisation des trois types de tarifs que sont les tarifs hébergement, les tarifs soins et les tarifs dépendance.
Ces deux dernières classes de tarifs varient d’un résident à l’autre, par rapport à son état de santé et à son niveau de perte d’autonomie, évalué à partir de la grille du GIR.
De plus, la baisse des coûts et la révision du contenu de l’enveloppe budgétaire impacteraient éventuellement sur la qualité des prestations au sein des EHPAD. Ce qui, selon les observateurs, pourrait aussi aboutir sur la suppression de certains postes.
Si l’on remonte le fil de l’histoire, les maisons de retraite étaient autrefois pointées du doigt pour la médiocrité de la qualité des services qu’elles offraient à leurs locataires seniors : non-respect des engagements envers ces derniers, abus par rapport à leur faiblesse et à leur vulnérabilité, etc. D’où la révision des conditions appliquées dans ces maisons de retraite totalement modernisées et revisitées.
Par conséquent, la signature de la convention tripartite est obligatoire ; ceci dans le but d’améliorer les conditions de séjour des résidents et d’enrayer les différences de traitement, d’où l’uniformisation des tarifs. Toutefois, ce label qualité souvent mis en avant risque d’être remis en cause avec ladite réforme tarifaire, ainsi que la baisse du forfait global de l’enveloppe des coûts.
Cet article est publié avec l'accord du site spécialisé : ephad.com