La location meublée non professionnelle est un statut qui permet au loueur de défiscaliser efficacement, et ce, en fonction du régime fiscal pour lequel il a opté. Le plus intéressant demeure le régime réel d’imposition, qui permet alors de déduire de nombreuses charges. Les voici :
- les intérêts d’emprunt
- les frais d’acquisition : ce sont les frais d’agence si le bien a été acquis et mis en location par une agence immobilière spécialisée. Parmi les frais d’acquisition s’inscrivent également les frais de notaire, qui sont relativement plus élevés si le bien a été acheté d’occasion, et plutôt moindres s’il a été acquis neuf.
- les honoraires facturés par les tiers, tels que le gestionnaire s’il s’agit par exemple d’une résidence avec services. C’est également le cas pour l’expert-comptable en LMNP. En effet, chaque loueur en meublé revêt le statut d’une micro-entreprise, et ses comptes doivent être tenus par un expert-comptable dédié.
- les frais d’achat de divers matériels n’excédant pas un certain montant
- les frais d’entretien et de petites réparations
- les provisions pour risque et charge : ce sont les dettes probables qui sont considérées comme des imprévus, tels que les provisions pour litige, etc.
- les dépenses courantes : eau et électricité, téléphone et internet, etc.
- la dotation aux amortissements : elle est calculée par l’expert-comptable et porte sur l’immobilier et le mobilier. Le terrain en revanche ne fait pas partie des éléments amortissables.
- les assurances
- la taxe foncière
- la contribution économique et territoriale qui est applicable pour le mobilier des biens meublés.
- les salaires ainsi que les dépenses rattachées aux ressources humaines
Avec le régime réel d’imposition, le loueur peut ne pas payer d’impôt pendant plus de 20 ans, en particulier grâce au régime de l’amortissement.